Être confiant en ses ressources pour faire face aux difficultés de la vie quotidienne.
La quête du bien-être est relativement aisée quand on est en bonne santé physique et mentale. Nous avons les ressources internes pour le trouver.
Mais ces ressources internes ne sont pas toujours faciles à mobiliser. Cela dépend de notre histoire personnelle et des situations de vie que nous traversons au quotidien.
Accepter l’idée que nous avons de telles ressources internes n’est pas toujours simple. C’est pourquoi nous avons souvent tendance à chercher des appuis à l’extérieur de nous-même ou a contrario à nous isoler en fonction des situations qu’on traverse.
La conséquence directe est d’entraîner des difficultés à repérer et à activer les deux ressources internes principales à notre disposition : la valorisation de soi et la gratitude.
Pour les activer, il faut d’abord accepter qu’elles sont présentes en nous. C’est ce qui nous aidera à nous autoriser à utiliser ces outils pour développer notre bien-être.
La valorisation de soi pour renforcer la confiance
La valorisation de soi est une ressource qui nécessite de s’autoriser à se recentrer sur soi pour s’auto-observer. Le but est avant tout de valider ce qu’on fait de bien au quotidien.
Repérer nos petites « victoires » au quotidien aide à renforcer la confiance et l’estime de soi. Se sentir mieux avec soi-même est une étape importante avant de se sentir mieux avec les autres.
La valorisation de soi est un bon outil si on l’utilise dans un juste équilibre. Se valoriser n’est pas la même chose que se survaloriser ou se vanter. En prêtant l’attention à notre intuition qui nous indique ce qui est bien et ce qui l’est moins, on développe la confiance en soi.
Se valoriser, c’est aussi comprendre qu’il faut moins se juger. Il s’agit d’avoir un rapport plus bienveillant avec soi-même en s’acceptant tel que l’on est. Cela passe entre autres par faire la paix avec son vécu et son histoire.
Reconnaître et valoriser ce qu’on fait de bien, c’est aussi reconnaître qu’il y a des aspects où l’on fait moins bien. On reconnaît et on accepte qu’on ne peut pas tout contrôler. C’est le premier pas sur le long chemin qui nous conduit petit à petit à lâcher prise.
La gratitude pour maintenir son équilibre psychologique
S’attarder sur ce qui ne va pas ou ne fonctionne pas est très déstabilisant. À terme, cela finit toujours par immobiliser les pensées et les actions. C’est un mécanisme qui génère du mal-être.
Cultiver un sentiment de gratitude est un moyen de maintenir son équilibre psychologique et personnel. En pratique, il s’agit d’observer et noter les choses qui font du bien au quotidien. Aussi petites soient-elles, les noter permet de valider leur existence pour répondre à nos envies et nos besoins.
Comment cultiver ces deux ressources ?
Cultiver ces deux ressources, c’est se permettre de renforcer notre sentiment de bien-être, notre confiance et notre estime de nous-même. C’est surtout s’autoriser à faire le choix de se sentir bien et mettre ce choix en pratique en adoptant des habitudes positives pour soi.
Mettre en place ces habitudes dans son quotidien et s’y tenir sur le long même n’est pas facile tous les jours. Quand le mal-être est profond, il est souvent utile de se faire aider.
En thérapie avec des patients dont l’état le permet, il m’arrive de conseiller ces outils qui contribuent à améliorer leur bien-être psychologique dans le temps. Il faut en avoir conscience et comprendre que ces efforts porteront leurs fruits à moyen/long terme.