Ce pourrait être la définition d’un cercle vicieux.
Le manque de confiance en soi peut conduire à douter de ses propres capacités…
Dans le monde du travail, douter de ses capacités professionnelles peut être à l’origine d’une souffrance…
La souffrance au travail vient miner la confiance en soi…
Et la boucle se répète à l’infini !
Les conséquences ne se limitent malheureusement pas forcément au travail et peuvent déborder sur la vie de couple, la vie familiale ou la vie sociale.
Comment briser ce cercle vicieux pour prévenir l’épuisement professionnel qui pointe le bout du nez ?
Il faut d’abord cerner ces difficultés de manque de confiance et de doute ainsi que les émotions négatives qu’elles engendrent.
Le manque de confiance en soi peut avoir deux origines :
- Une origine interne qui est sans lien avec le contexte professionnel.
- Une origine externe qui peut avoir un lien ou non avec le contexte professionnel.
Quelle que soit l’origine de ce manque de confiance, il est toujours lié à un manque d’estime de soi. C’est une difficulté qui prend racine dans l’histoire passée de l’individu mais qui s’ancre aussi dans son vécu actuel.
Le manque d’estime de soi donne une mauvaise image de soi. La personne a un fort sentiment:
- d’être nulle
- de ne pas être à la hauteur
- de ne pas mériter son poste
- d’être jugée
La spirale négative ainsi enclenchée peut donner lieu à de multiples manifestations :
- Ruminations négatives
- Insomnies
- Problèmes d’humeur
De tels signes doivent alerter même si la prise de conscience de cette situation est douloureuse. L’entourage peut avoir un rôle très important pour tirer le signal d’alarme.
C’est une première étape primordiale vers le changement et la reconstruction de soi.
Avant d’envisager l’avenir, s’occuper de soi sur le plan physique et mental dans le temps présent est une priorité dans ce genre de situation.
Suivant l’état de la personne, une aide médicale et psychologique peuvent être indispensables.
Consulter un médecin qui prescrira un traitement peut se révéler nécessaire si l’épuisement est tel qu’il génère une forte angoisse. Il pourra même judicieusement proposer un arrêt de travail pour permettre de se protéger et faire le point.
Un suivi psychologique est souvent indiqué en complément du suivi médical. L’objectif est d’aider la personne à verbaliser ses difficultés.
Verbaliser permet de faire la part des choses entre ce qui est lié au travail et ce qui est lié à d’autres secteur de sa vie personnelle. Le but est de pouvoir opérer des changements qui conduiront à des améliorations à moyen et long terme.
Une fois qu’on s’est occupé de soi au présent, on peut songer à l’avenir.
Dans certains cas, un bilan de compétences peut être très utile. Il permet de faire le point à plusieurs niveaux :
- Compétences
- Envies
- Projet professionnel
La conclusion ne sera pas forcément de construire un autre projet en changeant de voie professionnelle.
Peut-être que ce sera plus simplement l’occasion de faire un point qui donnera des points forts sur lesquels s’appuyer pour évoluer dans son milieu professionnel d’origine.
Enfin, Il est aussi très important de ne pas s’oublier derrière le travail.
Souvent, en sortant d’une situation de souffrance au travail, les gens ont le sentiment de se retrouver, de se recentrer sur eux-même, sur leurs envies et sur leurs valeurs.
Pour le dire plus simplement, ils ont le sentiment de retrouver ce qui est important pour eux… Et souvent, cela n’a rien à voir avec le travail.
Oui ? et si on manque tellement de confiance en soi , qu’on se dit : « à quoi bon consulter ? de toutes façons , ça ne marchera pas , c’est foutu ! c’est comme ça depuis toujours ! y a pas de raisons que ça change ! »…..
Moi je pense que dans la nature , les individus inadaptés sont éliminés . Ce n’est pas le cas dans nos civilisations , mais l’inadaptation est là malgrés tout . Alors voila , je me dis : « c’est comme ça ! » et puis , aprés tout , vivre avec cet omniprésnce de l’échec , ça donne une certaine lucidité sur le monde . Un sentiment de « mort imminente » omniprésent avec lequel les animaux et les plantes vivent trés bien depuis des millions de siécles …. C’est instructif comme sensation au bout du compte ….
Désolée de ne pas t’avoir répondu plus tôt. Je suis d’accord avec toi que c’est loind’être évident et que parfois on se dit qu’on ne s’en sortira pas, ce sentiment existe. C’est courageux de ta
part de l’exprimer et c’est faire preuve de courage. Cependant, je ne peux pas m’empêcher de te dire qu’il est possible de s’en sortir avec une aide quand c’est trop difficile tout seul. Après
c’est le libre choix de chacun de se faire aider ou non, il n’y a aucune obligation. Cependant, pour reprendre ton expression, le sentiment de mort imminente peut être pesant à force et il y a
peut être besoin de comprendre pourquoi on le ressent. ça n’est que mon avis mais je voulais le partager.
Merci de ta réponse . Bon , j’étais un peu en colére lorsque j’ai écris ce com’, le monde du travail est si déstructif . Au dela de l’individu , c’est l’ensemble de la société qui maltraite une majorité de travailleurs . Moi , la dedans ? le pourquoi le comment , j’ai trouvée beaucoup de réponses .
Cependant je crois que je ne suis pas « aidable » et je pense que beaucoup de gens sont dans ce cas …. Expliquer en détail prendrait des pages entiére . IL faut aussi s’interesser à une approche plus sociologique parfois . Ne serait-ce que pour ne plus tourner en rond dans sa propre « histoire » . bon je m’arrette sinon cela serait trops long ….
Bien sûr que tout ne se résume pas au tout psychologique et que les aspects sociologiques sont à prendre en compte. Là n’est pas mon propos de te dire que tu as besoin d’aide car je ne te
connais pas et ce n’est pas le propos de ce blog. Mon propos consiste à délivrer des pistes de réflexion en insistant sur le fait que ce n’est pas impossible de sortir d’une situation
difficile liée au travail à condition que la personne pense qu’elle peut avoir l’espoir de s’en sortir avec l’aide d’un psy ou autre. Après, libre à chacun de penser ce qu’il veut mais mon
expérience me prouve que c’est possible. Bonne continuation.
Oui , je comprend ce que tu dis . Mais je me posais cette quéstion , peut-être sous un angle philosophique (?), du concepte de maladie d’aide de guerrison (bon , ce n’est pas le propos de ton blog ok , mais j’ai cette tendance à être hors-propos) et aussi le concepte de norme et de normalisation de l’individu par la société , normalisation qui , selon moi transgresse la loi démocratique tout en se donnant des airs de servir la loi …. Voila , désolée de mon intrusion ….
Il y a pas de soucis tes commentaires sont les bienvenus.
Bonjour,
Je suis laurent j’ai déjà posté un com (pour la timidité)
en ce qui le manque de confiance, tout ce que vous dite est vrai, mais au travail comment avoir confiance quand les gens vous rabaissent sans cesse (je ne peux le dire ici) comme si que c’est personnes là avaient peur que l’on soit meilleurs que eux .Ils veulent tous etre en haut du podium, si on est sur terre c’est pour etre heureux ou du moins essayer de l’etre, et pas pour faire du mal aux gens.
Cordialement
laurent
Je vois ce dont vous voulez parler et je comprends tout à fait que c’est difficile à vivre au quotidien. Ce que je pense c’est que ces personnes qui vous rabaissent peuvent aussi manquer de
confiance en elles et adopter une protection défensive. L’important pour vous c’est de retrouver une meilleure estime de vous même, ce qui vous aidera à affronter le regard des autres. Avoir
conscience de ses faiblesses peut devenir une force à condition de travailler dessus et composer avec afin qu’elles ne soient plus insurmontables. Il faut bien se dire que personne n’est parfait
et c’est là que le bas blesse dans le cas de beaucoup.
voila un article intéressant, confiance en soi depend du passé, donc comment en guerir ?
je suis aussi une personne (complexes) qui s’effondre quand on lui dit « je ne te comprends pas ! » celame fait souffrir, le pire c’est les gens qui vont rigoler et dire pas grave on te connait!
agressions tjrs agressions et quand vous demandez de l’aide …
enfin bref ilest tard, vais dormir (me réveiller toutes les heures), combien de medecins m’ontdit on enparle, ok, combien n’ont rien pu faire ok, combien le vive ?
je crois que l’on devient vite « colère »
merci pour cet article, heureuse de vous lire
Merci de pour votre commentaire. C’est effectivement un sujet complexe car il touche à l’histoire personnelle et au fondement de la personnalité. Je ne sais pas si on peut guérir de ce manque de
confiance ou essayer de le surmonter pour composer avec afin qu’il ne soit plus la part principale de la personnalité. Je pense aussi que ça peut faire souffrir de sentir qu’on nous renvoie une
image figée de nous même où seul ce manque de confiance nous caractérise. Le sentiment de colère est légitime car on s’enferme dans l’image que nous renvoie l’entourage. Comment s’en sortir? Déjà
en prenant conscience de ce ras le bol et en cherchant peut être un professionnel à qui s’adresser. Ce n’est que quelques pistes de réflexion, j’espère qu’elles vous permettront de cheminer.
bonsoir,
merci beaucoup celine , merci encore
cordialement
Que faire lorsque le manque de confiance en soi n’est pas reconnue par le sujet (que celui ci refuse d’avouer qu’il n’a pas confiance) alors que cela nuit gravement à sa vie ou a sa situation de travail ? Je trouve que le déni ajoute une complexité dans la résolution de ce problème !